Si l’on pouvait contrôler tes souvenirs ? C’est dans un futur aussi fascinant qu’inquiétant que Benjamin Menvielle t’entraîne avec L’Arche des Sevanes, son premier roman dystopique publié chez Librinova. Dans cet entretien, l’auteur t’ouvre les portes de son univers, où la mémoire collective devient un enjeu de pouvoir, où la liberté s’effrite sous les apparences d’une société égalitaire. Entre création d’un monde postapocalyptique, analyse des failles humaines et réflexion sur notre propre société, Benjamin Menvielle te livre ses inspirations, ses défis d’écriture et ses espoirs d’auteur indépendant.
Pour regarder la vidéo d’interview complète de Benjamin Menvielle, c’est ici.
Présentation de Benjamin Menvielle
Le profil d’écrivain
Charlène Malandain : Tu as sorti le premier tome, L’Arche des Sevanes, qui est publié chez Librinova en auto-édition. Avant de parler du livre, est-ce que tu peux te présenter en quelques mots pour celles et ceux qui ne te connaissent pas encore ?
Benjamin Menvielle : Avec plaisir ! Je m’appelle Benjamin Menvielle, je suis auteur. L’Arche des Sevanes est mon premier roman. Il est disponible en librairie et sur Internet. Ce qui me caractérise ? C’est une forme de dualité. J’adore la littérature, la belle plume, la rhétorique. Mais j’ai aussi un vrai goût pour les mathématiques et la complexité scientifique. Mon parcours reflète cet équilibre. J’ai fait des études de droit, assez littéraires, et en même temps de la finance, plus scientifiques. Ça peut paraître contradictoire, mais chez moi, ça crée une sorte d’harmonie. Même dans ma vie professionnelle, je navigue entre ces deux mondes, un peu comme une forme de schizophrénie assumée. Ce qui me définit aujourd’hui, c’est que je sais pourquoi je suis là : pour écrire. Après des débuts avec des fragments non publiables, l’écriture est devenue ma vocation profonde, ce qui m’anime réellement.
Son genre : la dystopie
Charlène Malandain : Qu’est-ce qui t’a donné envie d’écrire une dystopie, et pourquoi avoir choisir ce format pour ta première publication ?
Benjamin Menvielle : Ce qui m’a amené vers la science-fiction, au-delà de la dystopie, c’est cette possibilité unique de pousser les curseurs de l’humanité au maximum. Imaginer l’homme de demain comme la quintessence de celui d’aujourd’hui. Le tout en tirant un concentré de ce qu’il est, comme un jus corsé, parfois âpre, presque acide, parfois incroyablement beau. La science-fiction offre cet espace de liberté pour explorer les extrêmes, sans forcément porter de jugement. Elle permet de montrer autant la grandeur que les failles humaines. C’est aussi un genre qui frôle la philosophie. Des œuvres comme Matrix ont marqué ma génération en posant des questions fondamentales, comme « Qu’est-ce que le réel ? »
Pour moi, la science-fiction est le point de rencontre idéal entre deux passions : l’amour des sciences, de la complexité technique, et le goût profond de la rhétorique et de l’écriture littéraire. Elle me permet de manier à la fois la rigueur de l’analyse et la beauté du style.
L’univers de la Rocheuse et ses enjeux
La Rocheuse selon Benjamin Menvielle
Charlène Malandain : Ton monde La Rocheuse intrigue dès les premières pages… Peux-tu nous décrire en quelques phrases ce qu’est la Rocheuse et ce qui la distingue des autres mondes dystopiques ?
Benjamin Menvielle : Dans L’Arche des Sevanes, j’emmène les lecteurs dans un monde que j’appelle la Rocheuse. C’est là que mes personnages évoluent, dans une humanité qui renaît après un événement cataclysmique que j’ai nommé « le chaos », et qui a balayé le monde tel que nous le connaissons.
Pendant ce chaos, une entité qu’on appelle les Sevanes a sauvegardé toute la mémoire de l’humanité dans un lieu unique : l’Arche. C’est autour de cette Arche, posée sur une sorte d’île ou de presque-île, que tout recommence. La géographie y est volontairement floue — des montagnes au Nord et à l’Est, une grande rivière, l’Abondance, à l’Ouest, et les vastes rives de la Rara vers le Sud —, pour laisser à chacun la liberté d’imaginer son propre.
Ce qui m’importait, ce n’était pas seulement de créer un monde postapocalyptique, mais de proposer une vision de l’homme de demain sans porter de jugement. Contrairement à beaucoup de dystopies où le futur est forcément noir, dégénéré ou déliquescent, j’ai voulu garder une forme d’ambiguïté.
Mon monde est complexe, ambivalent, ni tout à fait sombre, ni tout à fait lumineux. Je n’ai pas cherché à figer le bien ou le mal dans des cases précises. Ce que je propose, c’est un monde d’après qui interroge, qui laisse place au doute et à la réflexion.
Un monde ultrastructuré
Charlène Malandain : L’eau, la data, les triplicas, l’égalité illusoire… Ton monde est ultrastructuré : quelles sources d’inspiration t’ont influencé pour créer cet univers ?
Benjamin Menvielle : Oui, c’est vrai que dans L’Arche des Sevanes, le monde dans lequel évoluent mes personnages est assez structuré. La science-fiction amène naturellement une part de technique parce qu’on touche à des questions de société, de ressources, de données. Mais ce n’est pas l’essence même du roman.
Ce qui m’a vraiment inspiré pour construire cet univers, c’est notre présent. Tout vient d’observations très concrètes : un documentaire que j’ai vu, une discussion, un article, un podcast…
Par exemple, la question de l’eau qui devient rare, on en parle aujourd’hui. Pas seulement dans des pays lointains. C’est déjà une réalité pour près de 40 % de la planète. La mémoire collective, nos souvenirs, nos histoires sont déjà stockés dans des data centers privés. Quant à l’égalité, on débat en permanence de son caractère plus ou moins illusoire dans nos sociétés modernes.
Finalement, L’Arche des Sevanes est une sorte de distillation du présent. J’ai pris ces éléments déjà bien réels. Je les ai concentrés, réduits, presque comme un jeu en cuisine, pour en extraire une version intensifiée, parfois plus brutale, mais qui reste fondamentalement ancrée dans ce que nous vivons aujourd’hui.
Une société de contrôle
Charlène Malandain : On sent aussi une critique des sociétés de contrôle, voire de surveillance. Ce monde futuriste part-il aussi du nôtre ?
Benjamin Menvielle : Oui, c’est l’intérêt de la science-fiction. C’est un miroir de notre société. On regarde ce contemporain dans le miroir. Ce que je trouve intéressant, c’est qu’en regardant simplement en reflet notre contemporain, on peut plus facilement le questionner. C’est-à-dire, nous, le présent, on le consomme à une telle vitesse qu’on a du mal à le regarder avec un petit peu de recul. Lorsqu’on dispose de cette espèce de miroir, c’est-à-dire, qu’on est juste dans une espère de constatation d’un reflet, c’est beaucoup plus difficile de juger ce reflet et le questionner. C’est ce que ça permet. Ça permet d’aller à fond dans ce questionnement. Donc oui, c’est ce côté miroir, ce côté reflet que j’ai voulu un peu présenter.
Les personnages de L’Arche des Sevanes, de Benjamin Menvielle
Nalbandian
Charlène Malandain : Au cœur de cette société dystopique, on découvre Nalbandian… Parle-nous de Nalbandian : qui est-il au début ? Comment évolue-t-il face à la disparition d’Opsy ?
Benjamin Menvielle : Dans le roman, on suit Nalbandian, un personnage central qui a perdu Opsy, l’amour de sa vie. Son aventure est avant tout la quête de cet amour perdu. Ce que je trouve passionnant avec Nalbandian, c’est qu’au début, c’est un ouvrier modèle, loyal, parfaitement intégré dans cette société hygiéniste et sécuritaire. Il ne semble pas se poser de grandes questions. Il rentre dans le moule sans heurt. À travers lui, on entre dans le monde de la Rocheuse sans aspérité apparente.
Petit à petit, ses failles émergent. Sa loyauté, qui le rend attachant, peut aussi l’entraîner très loin. Peut-être même trop loin… Ce que j’aime chez Nalbandian, c’est qu’il est un personnage latent. Tout n’est pas dit de lui. Cela laisse au lecteur la liberté de projeter ses propres peurs, ses valeurs, sa vision du monde sur lui. C’est ce que je cherche dans la littérature : des personnages qu’on impose au lecteur, mais qu’on esquisse juste assez pour qu’il puisse s’approprier leur trajectoire, en faire un peu son personnage. Et Nalbandian s’y prête parfaitement !
Opsy
Charlène Malandain : L’autre figure marquante, c’est Opsy. Elle semble incarner la révolte silencieuse. Pourquoi avoir choisi une héroïne aussi mystérieuse ?
Benjamin Menvielle : Oui, c’est vrai. On pourrait dire que Opsy incarne une forme de révolte silencieuse. Ce personnage, central dans le roman, porte en elle une détermination profonde, mais muette, presque latente. Dès le début, on sent qu’il y a quelque chose qui couvre en elle, une force intérieure, même si l’on peine à en saisir toute la nature.
Avec Opsy, on est embarqué dans une aventure. Elle agit, elle avance. Mais on comprend seulement au fil du récit pourquoi elle fait ce qu’elle fait. Ce que j’aime dans ce personnage, c’est justement cette ambivalence. Derrière sa force apparente, il y a une fragilité essentielle. Sa quête extérieure, celle que l’on suit à travers l’histoire, est en réalité le reflet d’une quête intérieure plus intime. Opsy a besoin de comprendre qui elle est pour savoir où elle va.
Finalement, à travers elle, j’explore une thématique philosophique chère à la science-fiction : la recherche d’identité, une quête à laquelle, je crois, chacun peut s’identifier.
Aab, Egon et les autres personnages
Charlène Malandain : Il existe également d’autres personnages, dont Aab et Egon. Tu multiplies les points de vue dans ton roman. Était-ce un choix dès le départ ou une nécessité narrative ?
Benjamin Menvielle : C’est vrai que dans L’Arche des Sevanes, on rencontre beaucoup de personnages aux noms singuliers, presque comme des noms venus du futur. Cela peut donner au début une impression de complexité. Mais on arrive assez vite à s’y repérer. Ce choix, c’était à la fois une envie personnelle et une nécessité narrative. J’aime explorer la richesse de l’humanité, ce nuancier de consciences et de motivations. Être écrivain me donne cette chance incroyable : rentrer dans la tête de personnages très différents, comprendre ce qui les anime, ce qui les pousse à agir.
Chaque personnage que j’ai créé a un rôle précis. Ils ne sont pas là pour ajouter de la complexité gratuite. Ils permettent de mieux comprendre l’histoire, mais aussi le monde de la Rocheuse, qui reste parfois difficile à saisir. J’aime imaginer que chacun de mes personnages éclaire une partie de cet univers avec sa propre lumière, offrant au lecteur des angles de vue différents. Il s’agit d’un vrai plaisir pour moi d’amener cette diversité de regards… tout en servant toujours l’histoire.
L’Arche et la mémoire dans le roman de Benjamin Menvielle
L’Arche
Charlène Malandain : L’Arche, elle aussi, soulève des questions passionnantes, notamment autour de la mémoire… L’Arche conserve les souvenirs de chacun. Mais elle devient un outil de contrôle. Pourquoi avoir placé la mémoire au cœur de ton récit ?
Benjamin Menvielle : Oui, c’est tout à fait juste. La mémoire est vraiment au centre de L’Arche des Sevanes. Ce qui m’intéresse profondément, c’est de remettre en question le lien entre la mémoire et le libre arbitre. Comment notre histoire — qu’elle soit personnelle ou collective — influence-t-elle nos choix, nos décisions au quotidien ? Dans le roman, mes personnages se confrontent aussi à cette interrogation, parfois sans même en avoir pleinement conscience.
Au-delà de ça, je vois la mémoire comme une sorte de dernier bastion. Dans un monde où nos consciences sont de plus en plus marchandisées, la mémoire reste ce territoire intime que l’on tente de préserver. C’est ce qui nous relie à nos racines, à notre culture, à nos ancêtres, à notre humanité même. C’est pour cette raison que j’ai voulu en faire un élément central du roman. Pourquoi ? Parce qu’aujourd’hui déjà, on sent qu’on lutte pour conserver notre mémoire. Demain, ce sera sans doute encore plus crucial.
La mémoire collective
Charlène Malandain : Et justement, cette mémoire collective centralisée soulève un dilemme… Penses-tu que la mémoire collective peut être dangereuse si elle est centralisée, comme dans ton roman ?
Benjamin Menvielle : Je pense que cette idée de mémoire collective existe déjà. Aujourd’hui, quand on a une question, on ne va plus forcément cherche la réponse en nous-mêmes ou autour de nous. On interroge Google, ChatGPT… Demain peut-être d’autres IA encore plus globalisées, capables non seulement de donner des réponses, mais aussi de leur apporter une certaine couleur, un certain biais.
Cette forme de mémoire numérique collective est déjà là. Elle soulève énormément de questions, que j’explore dans L’Arche des Sevanes. Notamment celle de la vérité universelle : que devient la singularité des individus dans un monde où une pensée dominante s’impose peu à peu, écrasant les nuances, diluant les différences ?
Mes personnages se heurtent aussi à ces interrogations. Ils se demandent comment préserver leur propre identité, leur propre choix, face à une conscience collective qui pourrait être détournée, manipulée pour servir des intérêts particuliers. Toutes ces réflexions sont semées dans le roman, sans jamais assommer le lecteur. Je préfère poser les questions et laisser chacun trouver ses propres réponses.
Les thématiques sociétales dans le roman de Benjamin Menvielle
La notion d’égalité
Charlène Malandain : Derrière l’intrigue, il y a une critique très fine de notre société… La notion d’égalité est omniprésente. Mais on sent qu’elle est factice. Est-ce une critique de nos modèles sociétaux actuels ?
Benjamin Menvielle : Oui, c’est vrai. Mon écriture est assez directe, assez sèche au sens positif. J’aime aller à l’essentiel sans tourner autour du pot. C’est ce qui permet aussi d’aborder beaucoup de thèmes dans L’Arche des Sevanes sans alourdir le récit. Parmi ces thèmes, la notion d’égalité tient une place importante. Ce qui est intéressant avec l’égalité, c’est qu’elle est profondément subjective. Chacun a sa propre définition de ce que cela signifie et de comment l’atteindre.
Dans la Rocheuse, on présente une égalité matérielle. Tout le monde possède les mêmes biens, les mêmes ressources. C’est la version la plus simple, presque caricaturale, de l’égalité. À travers ce roman, ce qui m’intéressait, ce n’était pas tant de montrer « comment » rendre les gens égaux, mais plutôt d’interroger « pourquoi » cette égalité est si fondamentale. Pourquoi est-ce important ? Pourquoi cette quête d’égalité nous habite-t-elle autant ? Là aussi, je laisse les questions ouvertes. Au lecteur d’y réfléchir, avec ses propres valeurs et ses propres repères.
Le système politique et l’intelligence artificielle
Charlène Malandain : Il y a un vrai propos autour de la technocratie, de l’intelligence artificielle et de la place laissée à l’humain. Quelle était ton intention à ce sujet ?
Benjamin Menvielle : À travers L’Arche des Sevanes, je voulais poser une question fondamentale : jusqu’à quel point sommes-nous prêts à déléguer nos choix, nos décisions, notre quotidien à des systèmes sans abandonner notre humanité ? Aujourd’hui déjà, on voit que l’homme, cet « animal social » décrit depuis Aristote, délègue une partie de ses relations humaines aux textos, aux réseaux sociaux… Et qu’à force, quelque chose de notre humanité s’étiole. Ce n’est plus la même nature du lien ni la même humanité.
C’est cette réflexion qui est à l’origine même du roman : cette tension entre la logique mathématique des systèmes et le chaos émotionnel propre à l’être humain. À force de tout déléguer au rationnel, que va-t-il rester de notre part chaotique, de notre spontanéité, de notre capacité d’émotion ? Va-t-on essayer d’humaniser les systèmes ou finir par nous transformer nous-mêmes en êtres purement rationnels ? Plus les systèmes prennent de la place, plus cette question devient une urgence. J’invite chacun à s’en emparer, à y réfléchir, car la réponse nous appartient à tous.
Le processus d’écriture de Benjamin Menvielle
L’écriture du premier tome
Charlène Malandain : Passons maintenant à l’envers du décor : l’écriture… Combien de temps t’a pris l’écriture de ce premier tome ? Quelles ont été les principales difficultés rencontrées ?
Benjamin Menvielle : L’Arche des Sevanes est construit en deux parties seulement. Je voulais écrire un roman que moi-même j’aurais envie de lire : un format court, autour de 300 pages par tome. Loin des séries à rallonge de sept à huit volumes qu’on trouve souvent en science-fiction ou en fantasy.
Il m’a fallu environ quatre ans pour écrire l’ensemble. Parce qu’au-delà de l’histoire, de l’univers et des personnages, j’accorde beaucoup d’importance au style. J’ai une écriture très travaillée, à la fois sèche et poétique, musicale, pour offrir une lecture fluide, sans accroc. C’est un vrai travail de labeur et de reprise infinie pour obtenir un texte qui me ressemble vraiment.
D’ailleurs, en retrouvant de vieilles lettres que j’avais écrites adolescent, mon père m’a montré que mon style existait déjà à l’état de germe. Cela pose aussi cette belle question : qu’est-ce qui relève de l’inné et de l’acquis dans l’écriture ? L’Arche des Sevanes est finalement l’aboutissement de cette voix que je porte depuis toujours. Le premier projet littéraire que j’ai vraiment mené jusqu’à la publication.
Un second tome bientôt publié
Charlène Malandain : Et ce n’est qu’un premier tome ! Alors, forcément, on a envie de savoir… Tu annonces une duologie : peux-tu nous dire où en est l’écriture du second tome ?
Benjamin Menvielle : L’Arche des Sevanes est conçu pour un diptyque, une duologie. Le second tome est terminé. Il est actuellement en phase de correction chez l’éditeur. L’édition est un processus qui demande du temps — entre l’écriture, les corrections, le choix de la couverture — mais normalement, si tout va bien, le deuxième opus devrait paraître d’ici juin.
Les autres projets littéraires à venir
Charlène Malandain : Pour finir, une question pour les curieux et curieuses qui aimeraient te suivre dans la suite de ton parcours… As-tu d’autres projets littéraires à venir ? Toujours dans cet univers ou ailleurs ?
Benjamin Menvielle : Comme je l’ai dit, écrire est ma raison d’être. C’est un appel auquel je réponds, peu importe comment on choisit de l’interpréter. Aujourd’hui, je suis déjà en train d’écrire un nouveau roman. Ce ne sera pas de la science-fiction cette fois, ce sera quelque chose de complètement différent. L’œuvre est encore à ses débuts. Donc c’est difficile d’en dire plus sans dévoiler trop tôt. Mais je suis pleinement engagé dans ce nouveau projet. Pour suivre son avancée, n’hésitez pas à me retrouver — et retrouver Charlène — sur les réseaux !
Où trouver L’Arche des Sevanes, le roman de Benjamin Menvielle ?
L’Arche des Sevanes est disponible dans la plupart des librairies, même s’il faut parfois le commander directement auprès du libraire. Le roman est également accessible sur toutes les grandes plateformes en ligne : Amazon, Fnac, Cultura, et bien d’autres.
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Bonne lecture à toutes et à tous !